Poème de l’amour/81
LXXXI
Tu n’as aucun tort.
Mes aïeux
Ont dû aimer ces basiliques
Où parmi l’or des mosaïques
Brillent des cailloux durs et bleus.
— Tu n’es pas, face pathétique,
Responsable d’avoir tes yeux ! —
Et ce regard qui semble inique
À mon cœur, dans ses lourds moments,
Je le sens malgré mon tourment,
Tu le portes innocemment…