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CLXIX


J’aime d’un amour clandestin
Ce que de toi nul n’a aimé :
Le sourd battement enfermé
De ton cœur et de ton instinct.

Nul n’a songé avec douleur
À ces beaux secrets écorchés
Du mouvement intérieur,
Puissant, indomptable et caché !

— Mais moi je sais que c’est ton sang
Qui te fait net, pur, précieux,
Et mon rêve en ton corps descend
Comme vers de plus sombres cieux…