Pour les autres éditions de ce texte, voir Solitude (« Abîme à franchir seule où personne, oh ! personne »).

Pauvres fleursDumont éditeur Voir et modifier les données sur Wikidata (p. 87-88).



SOLITUDE.


Abîme à franchir seule où personne, oh ! personne
Ne touchera ma main froide à tous après toi :
Seulement à ma porte où quelquefois Dieu sonne,
Le pauvre verra, lui, que je suis encor moi,

Si je vis ! Puis un soir, ton essor plus paisible,
S’abattra sur mon cœur immobile, brisé
Par toi ; mais tiède encore d’avoir été sensible
Et vainement désabusé !