Panégyrique de Trajan (Burnouf)/Manuscrits
DESCRIPTION
DES TROIS MANUSCRITS
DE LA BIBLIOTHÈQUE ROYALE.
Le no 7805 contient les XII Panégyriques anciens. Celui de Trajan est le premier : les onze autres sont placés dans un ordre inverse de celui de l’éd. de Jacques de la Baune, ad usum Delphini, Paris, 1676, excepté que le neuvième de l’éd. est le douzième du ms. Le ms. est sur parchemin ; il a 139 feuillets, remplis des deux côtés, excepté le dernier. Au commencement sont deux feuillets, sur l’un desquels se trouve la table des douze discours ; l’autre est blanc, ainsi que trois feuillets à la fin : je ne compte pas les gardes en papier.
Le no 8556 est aussi sur parchemin ; il contient, en 131 feuillets, les XII Panég. rangés comme dans le précédent. Le XIIe est incomplet ; il s’arrête aux mots du chap. 18, Tu Romæ tuæ altor copiis subvehendis. Avant les Panégyriques, se trouvent les Lettres de Pline, mais tronquées. Elles occupent 98 feuillets (le ms. en ayant en tout 229) ; le premier commence par ces mots : tentius (intentius) tui me quam mei excipiunt, du liv. I, Ép. 4, et le dernier finit par quatre lignes fort altérées du livre IX, Ép. 39. Au commencement du volume est un feuillet blanc, qui contient une table fort incomplète des matières.
Ces deux mss. sont in-fo, en fort beaux caractères romains, surtout le premier. Les diphthongues æ et œ y sont écrites par un e simple.
Le no 7840 paraît copié avec plus d’intelligence du latin que les deux autres ; mais l’écriture, quoique très-nette, est moins belle, et les abréviations y sont infiniment plus nombreuses et plus arbitraires ; c’est presque une sténographie. L’œ est ordinairement indiqué par un trait oblique, tiré sous l’e simple ; quant à l’œ, il est écrit fort distinctement : cœpisti, fœcunditatem. Le ms. est sur papier, format in-8°, couverture de bois. Il contient, en 103 feuillets, dont le dernier n’est écrit que d’un seul côté, les XII Panégyriques disposés comme dans les précédents, à une seule exception près. Deux feuillets blancs sont au commencement, cinq à la fin.
Le Catalogue indique ces trois exemplaires comme écrits probablement dans le cours du XVe siècle.