forme de support ; ce hibou était peint en rouge, bien qu’il n’y ait pas de traces de coloration sur le reste de l’édifice à l’extérieur.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/43/Cul.de.lampe.Notre.Dame.Dijon.png/440px-Cul.de.lampe.Notre.Dame.Dijon.png)
Après l’exemple que nous venons de donner, les culs-de-lampe sculptés sous les tourelles des XIVe et XVe siècles paraîtraient vulgaires : aussi nous bornerons-nous à celui-ci ; d’ailleurs ces culs-de-lampe se composent généralement de cordons de feuillages qui ne présentent rien de bien particulier. La renaissance, à son origine, ne se fit pas faute d’employer les culs-de-lampe dans l’architecture ; mais ces derniers culs-de-lampe reproduisent presque toujours la forme d’un chapiteau sans colonne, possédant un culot en manière de rosace sous le lit inférieur, à la place de l’astragale.
CUSTODE, s. f. On appelait ainsi un édicule isolé ou une armoire destinée à renfermer la sainte Eucharistie, les saintes huiles ou des vases sacrés ; on donnait également le nom de custodes[1] aux voiles qui étaient
- ↑ En latin custoda ou custodia. (Voy. Du Cange, Gloss., et dans le Dictionnaire du mobilier français, de l’époque carlovingienne à la renaissance, l’article Tabernacle )