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Les yeux de son Quinola11,

Qui lui promet une cotte.

Les discrettes dans le Cours
Font les doux yeux sans discours,
Droites comme des pouppées,
Et leurs amants ajustés
Ressemblent, à leurs costés,
Marmots de pommeaux d’espées.

Les nobles de cent couleurs,
Estendus parmy les fleurs12,
Se paillardent sur la soye,
Laissant dans le désespoir
Le commis vestu de noir
Qui n’a que la petite oye.



11. C’est le valet de cœur au reversis, et par suite en bien d’autres jeux : « La jeune Iris, » dit S. Pavin en des stances à Mlle de Sévigné, que M. Montmerqué publia le premier (Lettres de Mme de Sévigné, édit. Blaise, 1818, in-12, t. I, p. 195) :

La jeune Iris n’a de souci
Que pour le jeu de reversi ;
De son cœur il s’est rendu maître ;
À voir tout le plaisir qu’elle a
Quand elle tient un Quinola,
Heureux celui qui pourroit l’être !

12. C’est-à-dire dans le jardin voisin du Cours, dont parle plus longuement la pièce que celle-ci complète (V. t. IX, p. 126. V. aussi t. VII, p. 201-202, note). Ce détail, qui ne peut s’appliquer au Cours la Reine, suffiroit pour prouver qu’il s’agit ici de celui de la porte Saint-Antoine.