Monsieur de Lyancourt43,
6
Monsieur Dampierre44,
6
Monsieur de Champvallon45,
6
Monsieur de Ganaches46,
6
Monsieur de Quellus47,
6
Monsieur l’abbé Gadayne48,
6
43. Charles du Plessis-Liancourt, qui fut plus tard premier écuyer. Je ne sais s’il accompagna le duc d’Anjou en Pologne ; mais le marquis de Lenoncourt étoit du voyage. Peut-être est-ce son nom qu’il faut lire ici (Mém. de Hatton, t. 2, p. 738).
44. Claude, baron de Dampierre, prit part, parmi ceux qui tenoient pour le roi, à la journée des Barricades. Il commandoit au marché des Innocents. Lors du sacre de Henri IV, il étoit le premier maréchal de camp.
45. Jacques de Harlay, seigneur de Chanvallon, grand écuyer du duc d’Alençon, et, pendant la Ligue, grand maître de l’artillerie. Il est le douzième sur la liste des amants connus de la reine Marguerite. Il eut d’elle un fils qui fut capucin sous le nom de P. Archange. M. Guessard, dans son édition des Mémoires de Marguerite, a publié dix-sept lettres de cette princesse à Chanvallon et deux lettres de celui-ci. Leur fils fut d’abord élevé sous le nom de Louis de Vaux, comme fils d’un sieur de Vaux, parfumeur, que nous avons trouvé (V. t. IV, p. 136, 159) parmi les plus riches propriétaires des terrains du Pré-aux-Clercs, en 1613. Sa complaisance pour les amours de la reine Margot n’avoit pas dû nuire à sa fortune.
46. C’est de La Garnache qu’il faut lire, je crois. Ce seigneur seroit alors de la maison de Rohan, et l’un des parents de la belle Françoise de Rohan de La Garnache, à qui M. de Nemours fit une promesse de mariage dont on sait l’histoire.
47. Jacques de Levis, comte de Quélus, l’un des plus fameux des mignons de Henri III. On sait qu’il fut tué dans le duel du marché aux chevaux, en 1578.
48. Prêtre italien, que nous retrouvons, avec sa béate