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Du ris du tiran endurcy,
Des larmes d’une courtisane,
Des finesses de la chicane,
De la baguette d’un huissier,
De la navette d’un telier30,
D’un et cœtera de notaire,
D’un qui pro co d’apotiquaire,
Des blandices d’un macquereau,
Des accolades d’un bourreau,
De l’inquisition d’Espagne,
Des coupe-bources de Bretaigne,
D’un fé dé de31 italien,
Et d’un certes à bon escien,
D’un veritablement de thraistre
Et d’un chien qui n’a point de maistre,
De la main d’un bon escrivain,
De la cuisine d’un vilain,
Du couteau du flamen32 yvrongne,
Et du cap de Dious de Gascongne,
Du sacremente d’Allemant33,
Et de la fureur du Normant34,
De la goittre savoisienne,
De la crotte parisienne,



30. Var. : tissier.

31. Var. : fe de fe. C’est le par ma foi italien.

32. Var. : d’un flamand.

33. Var. : du sacramenn. Juron des Allemands.

34. À Paris, on disoit encore, dans la litanie : A furore Normanorum libera nos, Domine. V. notre tome 1er, p. 85.