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Chap. XXXV. — Le plan des chefs secrets.
Document capital émané du Sérénissime Grand Collège des Maçons Émérites sous la présidence d’Albert Pike, en 1871, où se trouve exposé dans le plus grand détail le plan secret de la secte en vue de la destruction graduelle du catholicisme romain, et de la substitution du dieu bon Lucifer au dieu mauvais Adonaï. 
 pages 594-606

douzième partie
LA GOËTIE OU MAGIE NOIRE
Chap. XXXVI. — Les Satanistes organisés.
Distinction essentielle à faire entre la Goëtie et la Théurgie. Principaux satanistes contemporains, Satan réhabilité par Renan. Éliphas Levi (l’ex-abbé Constant) excommunie les goëtes. Stanislas de Guaïta ; son pacte avec le démon, — Les Swedenborgiens : le capitaine Bernard, l’abbé Ledru, Edouard Richer, Le Boys des Guays, Mme  Holms, Cahagnet et ses disciples. — Les Martinistes : Saint-Martin, et son satanisme ; son école continuée ; discours initiatique pour une réception martiniste au grade de Sage Illuminé, Stanislas de Guaïta ; ses doctrines, ses ouvrages, et ses maitres. — Le docteur Papus, en état de possession, qu’on peut appeler la possession raisonnante ; le Satan de Byron et le Satan de Fabre d’Olivet ; L’Initiation de Papus et le Groupe indépendant d’Études ésotériques ; nouveau laboratoire de Magie pratique. — Le F∴ Oswald Wirth ; son rôle dans la grande querelle entre les partisans et les adversaires de l’antique symbolisme maçonnique ; documents officiels. — Les Néo-Bouddhistes : Léon de Rosny. — Les Rose-Croix : le Sar Joséphin Péladan ; le docteur Adrien Péladan, frère du Sar, et son Anatomie homologique. La Genèse et l’Androgyne, d’après le Sar. Le Mérodack du Vice Suprême. Le merveilleux diabolique présenté par le Sar comme un merveilleux divin. Le Mage, seul prêtre légitime et saint des temps modernes ; les drames sacrés du Sar : Satan s’est fait saltimbanque. Péladan renié et excommunié par les Rose-Croix. Le comte de Larmandie et le R. P. Alta. Antoine de La Rochefoucauld, commensal du prêtre bouddhiste Horion-Toki, est l’un des grands dignitaires de la Rose-Croix péladanique. — Les Gnostiques Valentiniens, résurrecteurs du système de l’hérésiarque Valentin. Exposition de ce système, d’apres la légende du Kadosch du Palladium. Le Patriarche Doinel. L’église gnostique valentinienne et ses trois sacrements. Evocation d’Hélène. Un décret du synode valentinien. — L’apostat Roca ; caractères sataniques de ses écrits ; sa prétendue rénovation chrétienne n’est autre chose que le satanisme des Goëtes ; sa croisade satanique contre Rome ; échec de sa propagande souterraine dans le clergé ; sa malheureuse et terrible fin. — Alber Jhouney, poëte de la secte du Messianisme ; la Fraternité de l’Étoile, ordre relié au groupe gnostique. Les anathèmes de l’abbé Roca contre l’Église, mis en vers. — Le Grand Congres international des Spirites de 1889, tenu à Paris au Grand Orient de France ; Jules Lermina, président. Fusion amicale du spiritisme et de l’occultisme. Homélie satanique de l’ex-chanoine Roca. Le vrai mot du Congrès : la déchristianisation de l’humanité. Moyens indiqués par la section dite de Propagande, en vue de la croisade anticatholique. Liste complète des organes de la propagande spirite et occultiste dans les deux mondes. Mise à exécution depuis 1889 des mesures prises par la Section de Propagande. 
 pages 594-606
Chap. XXXVII. — Les Satanistes non organisés.
La magie, selon les occultistes, est le dernier mot de l’esthétique et de l’art. Villiers de l’Isle-Adam et ses romans philosophiques. Critique de son œuvre diabolique capitale, son drame intitulé Axel, où à l’idéal religieux du catholicisme est opposé l’idéal autrement pur, autrement sublime, selon l’auteur, de la sagesse magique aboutissant au Nirvâna ou au suicide. — Jules Bois et son petit groupe ; il va de la négation de Satan à sa réhabilitation ; Psyché ou l’âme humaine, en se livrant à Satan, l’absout, le transfigure, le divinise. Clef de la revue ésotérique fondée par lui : le Cœur. Isis, la principale divinité de son christianisme ésotérique. Imprécations contre la Sainte Vierge, tirées de la Porte héroïque du Ciel. « La terre, c’est l’Enfer ; et l’Enfer, c’est le Ciel. ». 
 pages 726-736

dixième partie
LES LUCIFÉRIENS DISSIDENTS
Chap. XXXVIII. — Les Diabolisants du grand monde.
Le duc de Camposelice, et son oratorio Lucifer. — La duchesse de Pomar (lady Caithness) ; son journal l’Aurore ; son salon, cénacle d’occultistes ; la duchesse, vocate procédante et sybille. — La baronne Adelma de Vay-de-Vaga ; ses révélations, dans l’Étoile, sur la planète Vénus, les esprits élémentaires et l’union duale des esprits. — Mme  Lucie Grange, la pythonisse d’Auteuil et son organe la Lumière ; ses relations avec les puissances qui dirigent l’univers. — Trinité des occultistes procédant de la secte des Johannites. Théorie manichéenne professée par Mme  Olympe Audouard. Mme  Renée Marcil, et son journal l’Esprit de la Femme : « Après le Dieu Noir, la Déesse Blanche ». — M. Huysmans, chercheur indépendant. 
 pages 737-754

onzième partie
LA THÉURGIE OU MAGIE BLANCHE
Chap. XXXIX. — Le culte organisé de Lucifer Dieu-Bon.
Le Palladisme, occultisme le mieux organisé en tant que corps de doctrine et culte rendu au démon, Les trente-trois Mères-Loges du Lotus et les soixante-dix-sept Provinces Triangulaires, divisions générales de la haute-maçonnerie palladique dans le monde entier. — Œuvres rituelles ou culte rendu a Lucifer dans les triangles, Contrefaçon du catholicisme par le culte luciférien. Oraisons et cantiques du Rite Palladique ; psaumes et litanies ; chants cabalistiques, Le Gennaïth-Menngog. — Les sept sacrements lucifériens : la Purification, l’Armement, l’Heptagathon, le Saint-Sacrifice, le Baiser du Mage, l’Eternel Pacte, la Préservation, — Sacrilège permanent de la croix inventé par Sophie Walder. — La Messe au Soleil et la Messe Blanche ; messe