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TABLE DES MATIÈRES


LIVRE CINQUIÈME

L’ÉGLISE

I (p. 4). La centralisation et les sociétés morales. — Motifs de l’État pour absorber les Églises. — Leur influence sur la société civile. — II (p. 6). Opinions personnelles de Napoléon sur la religion et les religions. — Ses motifs pour préférer les religions établies et positives. — Difficulté de tracer les limites de l’autorité spirituelle et de l’autorité temporelle. — Partout, sauf dans les pays catholiques, les deux sont réunies en une seule main. — Impossible en France d’opérer cette réunion par voie autoritaire. — Procédé de Napoléon pour arriver au même but par un autre chemin. — Il compte dominer l’autorité spirituelle par l’influence des intérêts temporels. — III (p. 13). Service qu’il tire du pape. — Démission ou destitution des anciens évêques. — Fin de l’Église constitutionnelle. — Droit de nommer les évêques et d’agréer les curés attribué au Premier Consul. — IV (p. 16). Autres services qu’il attend du pape. — Sacre de Napoléon à Notre-Dame. — Théorie napoléonienne de l’Empire et du Saint-Siège. — Le pape feudataire et sujet de l’empereur. — Le pape fonctionnaire, installé à Paris, archichancelier des choses spirituelles. — Conséquences pour l’Italie. — V (p. 21). Services que Napoléon tire ou attend du clergé français. — Sa conception romaine du pouvoir civil. — Développement de cette conception par ses légistes. — Toute société religieuse doit être autori-