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TABLE DU PREMIER VOLUME.




Introduction. Le Casque de dragon. — L’Anneau du forçat, ou la famille Lebrenn (1848-1849).


Chapitre Ier. Comment, en février 1848, M. Marik, marchand de toile, rue Saint-Denis, avait pour enseigne : l’Épée de Brennus. — Des choses extraordinaires que Gildas Pakou, garçon de magasin, remarqua dans la maison de son patron. — Comment, à propos d’un colonel de dragons, Gildas Pakou raconte à Jeanike, la fille de boutique, une terrible histoire de trois moines rouges, vivant il y a près de mille ans. — Comment Jeanike répond à Gildas que le temps des moines rouges est passé et que le temps des omnibus est venu. — Comment Jeanike, qui faisait ainsi l’esprit fort, est non moins épouvantée que Gildas Pakou à propos d’une carte de visite.

Chapitre II. Comment et à propos de quoi le bonhomme Morin, dit le Père la Nourrice, manqua de renverser la soupe au lait que lui avait accommodée son petit-fils Georges Duchêne, ouvrier menuisier, ex-sergent d’infanterie légère. — Pourquoi M. Lebrenn, marchand de toile, avait pris pour enseigne de sa boutique l’Épée de Brennus. — Comment le petit-fils fit la leçon à son grand-père, et lui apprit des choses dont le bonhomme ne se doutait point, entre autres que les Gaulois nos pères, réduits en esclavage, portaient des colliers ni plus ni moins que des chiens de chasse, et qu’on leur coupait parfois les pieds, les mains, le nez et les oreilles.

Chapitre III. Comment M. Marik Lebrenn, le marchand de toile, devina ce que Georges Duchêne, le menuisier, ne voulait pas dire, et ce qui s’ensuivit.

Chapitre IV. Comment le colonel de Plouernel déjeunait tête à tête avec une jolie fille qui improvisait toutes sortes de couplets sur l’air de la Rifla. — De l’émotion peu dévotieuse causée à cette jeune fille par l’arrivée d’un cardinal.

Chapitre V. De l’entretien du cardinal de Plouernel et de son neveu. — Comment son éminence finit par envoyer son neveu à tous les diables. — Ce que vit M. Lebrenn, le marchand de toile, dans un certain salon de l’hôtel de Plouernel, et pourquoi il se souvint d’une abbesse portant l’épée, de l’infortuné Broute-Saule, de la pauvre Septimine la Coliberte, de la gentille Ghiselle la Paonnière, d'Alizon la Maçonne, et autres trépassés des temps passés que l’on rencontrera plus tard.

Chapitre VI. Comment le marchand de toile, qui n’était point sot, fit-il le simple homme au vis-à-vis du comte de Plouernel, et ce qu’il en advint. — Comment le colonel reçut l’ordre de se mettre à la tête de son régiment parce que l’on craignait une émeute dans la journée.

Chapitre VII. Pourquoi madame Lebrenn et mademoiselle Velléda sa fille n’avaient pas une haute opinion du courage de Gildas Pakou, le garçon de magasin. — Comment Gildas, qui ne trouvait pas le quartier Saint-Denis pacifique ce jour-là, eut peur d’être séduit et violenté par une jolie fille, et s’étonna fort de voir certaines marchandises apportées dans la boutique de l’Épée de Brennus.

Chapitre VIII. Comment M. Lebrenn, son fils, sa femme et sa fille se montrent dignes de leur race.

Chapitre IX. Comment une charretée de cadavres, ayant traversé la rue Saint-Denis, M. Lebrenn, son fils, Georges le menuisier, et leurs amis, élevèrent une formidable barricade. — De l’inconvénient d’aimer trop les montres d’or et la monnaie, démontré par les raisonnements et par les actes du père Bribri, du jeune Flamèche et d’un forgeron, aidés de plusieurs autres scrupuleux prolétaires.

Chapitre X. Comment M. Lebrenn, son fils, Georges le menuisier, et leurs amis, défendirent leur barricade. — Ce que venait faire Pradeline dans cette bagarre et ce qu’il lui advint. — Oraison funèbre de Flamèche par le père Bribri. — Comment le grand-père la Nourrice fut amené à jeter son bonnet de coton sur la troupe du haut de sa mansarde. — Entretien philosophique du père Bribri, qui avait une jambe cassée, et d’un garde municipal ayant les reins brisés. — Comment celui-ci trouva que le père Bribri avait de bien bon tabac dans sa tabatière. — Dernière improvisation de Pradeline sur l’air de la Rifla.— Comment, ensuite, d’une charge de cavalerie, le colonel de Plouernel fit un cadeau à M. Lebrenn au moment où la République était proclamée à l’Hôtel de ville.

Chapitre XI. Comment la famille du marchand de toile, Georges Duchêne et son grand-père, assistèrent à une imposante cérémonie et à une touchante manifestation, aux cris de Vive la république ! — Comment le numéro onze cent vingt, forçat au bagne de Rochefort, fut menacé du bâton par un argousin et eut un entretien avec un général de la république, et ce qu’il en advint. — Ce que c’était que ce général et ce forçat.

Chapitre XII. Ce qu’était devenue la famille de M. Lebrenn pendant son séjour au bagne, et d’une lettre qu’elle reçut un soir.

Chapitre XIII. Comment le jour anniversaire de la naissance de son fils M. Lebrenn lui ouvre cette chambre mystérieuse qui causait tant d’étonnements à Gildas Pakou, le garçon de magasin. — Comment Sacrovir Lebrenn et Georges Duchêne, son beau-frère, désespéraient du salut de la république et du progrès de l’humanité. — Pourquoi M. Lebrenn, fort de ce que renfermait la chambre mystérieuse, était au contraire plein de foi et de certitude sur l’avenir de la république et de l’humanité.

Chapitre XIV. Comment la famille Lebrenn vit de nombreuses curiosités historiques dans la chambre mystérieuse. — Quelles étaient ces curiosités, et pourquoi elles se trouvaient là, ainsi que plusieurs manuscrits singuliers. — De l’engagement sacré que prit Sacrovir entre les mains de son père avant de commencer la lecture de ces manuscrits qui doit chaque soir se faire en famille.