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Colloque entre le duc du Maine et le comte de Toulouse, puis du comte de Toulouse avec le régent, après du comte de Toulouse avec le duc du Maine. — Le régent me rend son colloque avec le comte de Toulouse ; me déclare qu’il lui a comme tout dit. — Les bâtards sortent et se retirent. — Le conseil se met en place. — Séance et pièce du conseil dessinée pour mieux éclaircir ce qui s’y passa le vendredi matin 26 août 1718. — Remarques sur la séance. — Discours du régent. — Lecture des lettres du garde des sceaux. — Tableau du conseil. — Discours du régent et du garde des sceaux. — Lecture de l’arrêt du conseil de régence en cassation de ceux du parlement. — Opinions marquées. — Légers mouvements au conseil sur l’obéissance du parlement. — Discours du régent sur la réduction des bâtards au rang de leurs pairies. — Effet du discours du régent. — Lecture de la déclaration qui réduit les bâtards au rang de leur pairie. — Effet de cette lecture dans le conseil. — Je mets devant moi sur la table la requête des pairs contre les bâtards ouverte à l’endroit des signatures. — Opinions. — Je fais au régent le remerciement des pairs de sa justice, et je m’abstiens d’opiner. — Le régent saute de moi au maréchal d’Estrées. — Discours de M. le duc d’Orléans sur le rétablissement du comte de Toulouse, purement personnel. — Impression de ce discours sur ceux du conseil. — Lecture de la déclaration en faveur du comte de Toulouse. — Opinions. — M. le duc d’Orléans dit deux mots sur M. le Duc, qui demande aussitôt après l’éducation du roi. — Mouvements dans le conseil. — Opinions. — Le maréchal de Villeroy se plaint en deux mots du renversement des dispositions du feu roi et du malheur du duc du Maine, sur lequel le régent lance un coup de tonnerre qui épouvante la compagnie. — Le garde des sceaux, et par lui le régent, est averti que le premier président tâche d’empêcher le parlement d’obéir. — Le régent le dit au conseil ; montre qu’il ne s’en embarrasse pas. — Mouvements et opinions là-dessus. — Le parlement, en marche à pied, pour venir aux Tuileries. — Attention du régent pour le comte de Toulouse et pour les enregistrements. — Le maréchal de Villars, contre son ordinaire, rapporte très bien une affaire du conseil de guerre. — Le conseil finit. — Mouvements. — Divers colloques. — D’Antin obtient du régent de n’assister point au lit de justice. — Je parle à Tallard sur le maréchal de Villeroy. — La Vrillière bien courtisan. — La Maintenon désolée. — Mouvements dans la pièce du conseil. — Je propose au régent d’écrire à Mme la duchesse d’Orléans, etc.414
Chapitre xxi. — Le parlement arrive aux Tuileries. — Attention sur les sorties du cabinet du conseil et sur ce qui s’y passe. — On va prendre le roi. — Marche au lit de justice. — Le roi sans manteau ni rabat. — Séance et pièce du lit de justice aux Tuileries dessinée, pour mieux éclaircir ce qui s’y passa le vendredi matin 26 août 1718. — J’entre au lit de justice, et, allant en place, je confie l’affaire des bâtards à quelques pairs. — Spectacle du lit de justice. — Maintien de M. le duc d’Orléans, de M. le Duc et de M. le prince de Conti. — Maintien du roi et du garde des sceaux. — Lettres de garde des sceaux. — Discours du garde des sceaux au parlement sur sa conduite et ses devoirs. — Cassation de ses arrêts. — Présence d’esprit et capacité d’esprit de Blancmesnil, premier avocat général. — Remontrance envenimée du premier président, confondue. — Réduction des bâtards au rang de leurs pairies. — Rétablissement uniquement personnel