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président et garde des sceaux. — Bergheyck à Marly, mandé en Espagne. — Voyage du roi d’Angleterre par le royaume. — Grand prieur à Soleure. — Deuil de l’empereur suspendu, et sa cause. — Le roi d’Espagne donne ce qui lui reste aux Pays-Bas à l’électeur de Bavière, qui passe à Marly allant à Namur, et envoie le comte d’Albert en Espagne ; comte de La Marck suit l’électeur, de la part du roi, sans caractère. — Gassion bat en Flandre douze bataillons et dix escadrons ; son mérite et son extraction. — Clôture de l’assemblée extraordinaire du clergé ; admirable et hardie harangue au roi de Nesmond, archevêque d’Alby. — Le Dauphin montré au clergé par le roi. — Services de Monseigneur à Saint-Denis et à Notre-Dame. — Merveilles du Dauphin à Paris. — Nul duc ne s’y trouve, quoique le roi l’eût désiré. — Création d’officiers gardes-côtes. — Pontchartrain en abuse et de mon amitié, me trompe, m’usurpe, et je me brouille avec lui. — Usurpation très-attentive des secrétaires d’État. — Sottise d’amitié. — Trahison noire de Pontchartrain. — Étrange procédé de Pontchartrain, qui me veut leurrer par Aubenton. — Impudence et embarras de Pontchartrain. — Le chancelier soutient le vol de son fils contre moi. — Peine et proposition des Pontchartrain. — Ma conduite avec eux.308
Chapitre xiv. — Splendeur du duc de Beauvilliers. — Causes, outre l’amitié, de sa confiance entière en moi. — Discussion de la cour entre lui et moi. — Torcy. — Desmarets. — La Vrillière. — Voysin. — Pontchartrain père et fils. — Caractère de Pontchartrain. — Je sauve Pontchartrain perdu. — Je conçois le dessein d’une réconciliation sincère entre le duc de Beauvilliers et le chancelier. — Singulier hasard sur le jansénisme. — Pontchartrain sauvé par le duc de Beauvilliers. — — Conversation sur les Pontchartrain avec Beringhen, premier écuyer. — Son caractère. — Union et concert le plus intime entre les ducs et les duchesses de Beauvilliers, Chevreuse et Saint-Simon. — Conduite du dernier avec le Dauphin, et sa façon d’y être. — Mon sentiment sur le jansénisme, les jansénistes et les jésuites.331
Chapitre xv. — Situation personnelle de la duchesse de Saint-Simon à la cour. — Précautions de ma conduite. — Je sonde heureusement le Dauphin. — Court entretien dérobé avec le Dauphin. — Tête-à-tête du Dauphin avec moi. — Dignité : gouvernement, ministère. — Belles et justes espérances. — Conférence entre le duc de Beauvilliers et moi. — Autre tête-à-tête du Dauphin avec moi. — Secret de ces entretiens. — Dignité : princes, princes du sang, princes légitimés. —Belles paroles du Dauphin sur les bâtards. — Conférence entre le duc de Beauvilliers et moi. — Importance solide du duc de Beauvilliers. — Concert entier entre lui et moi. — Contrariété d’avis entre le duc de Beauvilliers et moi sur la succession de Monseigneur. — Manière dont elle fut traitée ; extrême indécence qui s’y commit à Marly.359
Chapitre xvi. — Je vois souvent le Dauphin tête à tête. — Le Dauphin, seul avec moi, surpris par la Dauphine. — Ma situation à l’égard de la Dauphine. — Mérite de Mme de Saint-Simon m’est très-utile. — Aversion de Mme de Maintenon pour moi ; sur quoi fondée. — Je travaille à unir M. le duc d’Orléans au Dauphin. — Intérieur de la famille royale, et le