96. Sénèque, Lettre Lxxviii, nous apprend que dans sa jeunesse l’excès de ses souffrances physiques l’avait porté au suicide, mais que la vieillesse d’un père qu’il chérissait l’avait retenu.
97. Voir Tranquill. de l’âme, ii ; Lettres ii, xxviii. Horace, Odes, I. II, 16 ; II, I, 37 ; Ép., l. I, ii.
Cet ennui que tu fuis est au fond de ton cœur,
Tu ne saurais le fuir qu’en te fuyant toi-même.
Change de lieu, si tu veux, tous les jours ;
Cours la terre et la mer dans ton chagrin extrême :
Ton ennui te suivra toujours.
En vain , pour excuser ton bizarre caprice ,
Tu veux injustement en accuser les lieux ;
Ton pauvre esprit a la jaunisse,
Et tout paraît jaune à tes yeux.
Le repos que tu te proposes
Ne s’acquiert point à force de courir.
Apprends, apprends à te souffrir :
On vient à bout par là de souffrir toutes choses.
98.
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Le char léger du fat qui vole en un instant |
( Delille, Jard., ch. ii.)
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99.
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Rarement à courir le monde |
100. « Qui touche de la poix en sera gâté , et qui se joint au superbe deviendra superbe. » (Eccles., xiii, v. 1.)
101.
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La mort, la pauvreté, l’obscurité que j’aime , |
(Delille , Imagination.)
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102. Trait cité aussi par Lucain , IX, 591. Ainsi firent David, Alexandre, Bonaparte en Égypte, etc.
103. Serviet æternum quia parvo nesciet uti. (Horace, I, Ép. x.)
1. Ceci est peut-être un souvenir personnel de Sénèque. Caligula, jaloux de son éloquence, voulait le faire périr. Une courtisane l’en détourna, lui disant que Sénèque, atteint de phthisie ne tarderait pas à mourir. Voir aussi Lettre xiv.
2. Qui sapit, in tacito gaudeat ille sinu. (Tibulle, IV, xiii.)