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NOTES
SUR LES BIENFAITS.

LIVRE I.
1.

Vois-je pas vos bontés à mon aide paroître,
Et parler dans vos yeux un signe qui me dit
Que c’est assez payer que de bien reconnoître ? (Malherbe.)

Que doit donc un grand cœur aux faveurs qu’il reçoit ?
S’avouant redevable il rend tout ce qu’il doit.

(Corneil. Théodore, act. I., sc. ii.)

2. « Tel homme est ingrat qui est moins coupable de son ingratitude que celui qui lui a fait du bien. » (La Rochefoucauld, Max. ccxxix.)

3. « J’ai usé mes forces à demander, a dit quelqu’un, il ne m’en reste plus pour remercier. »

4. On demandait à Aristote quelle est la chose qui vieillit le plus vite : « C’est un bienfait, » répondit-il. (Diog. Laërce.)

Si quid beneficias, levier pluma est gratia ;
Si quid peccatum est, plumbeas iras gerunt.

(Plaut., Pœnul., III, vi.)

5. Voyez liv. IV. Note 18.

6. Voir liv. IV, XXXiii, et VII, xxxi, et lettre LXXXI.

Scilicet et victus repetit gladiator arenam;
Et redit in tumidas naufraga puppis aquas.

(Ovid., Trist., II, i.)
7.

Monstre des bois, race farouche,
On peut vous gagner, on vous touche,