commencer par les remèdes analogues ? (Voyez Inflammation) L’inflammation dissipée, on peut mettre de temps en temps quelques gouttes du collyre suivant dans le grand angle de l’œil.
Prenez de vitriol blanc un scrupule ; de sucre candi un demi-gros ; eau de rivière quatre onces ; faites dissoudre le vitriol & le sucre dans l’eau, & injectez dans l’œil. Ce topique nous a réuni à merveille sur une mule, pour arrêter l’écoulement des larmes, à la suite d’un violent coup de fouet. M. T.
LARVE. On a donné ce nom à l’état de l’insecte lorsqu’il est sorti de son œuf. Par exemple, la chenille est la larve du papillon, c’est-à-dire, qu’elle en est le masque, tout comme le ver à soie, dans son état de chenille, est la larve de laquelle proviendra un petit papillon blanc, qui pondra des œufs, d’où sortiront de nouvelles larves, & ainsi de suite. C’est dans leur état de larve que les insectes font de grands dégâts, par exemple, le ver du hanneton (Voyez ce mot) vit pendant plusieurs années sous terre, & trouve sa nourriture en rongeant les racines des plantes, qu’il fait périr. C’est ce même ver & celui du scarabé, ou moine, qui détruisent circulairement les lusernes, en tournant toujours pour chercher de nouvelles racines. Lorsqu’il sera question du ver à soie, on fera connoître les différentes métamorphoses des insectes, en décrivant les siennes.
LATRINE. (Voyez Aisance fosse d’)
LAVANDE. Toutnefort la place dans la troisième section de la quatrième classe des herbes à fleur d’une seule pièce, divisée en lèvres, dont la supérieure est retroussée, & il l’appelle lavandula angustifolia. Von Linné la nomme lavandula spica, & la classe dans la didynamie gymnospermie.
Fleur. Formée par un tube cylindrique plus long que le calice ; la lèvre supérieure relevée, étendue, partagée en deux, l’inférieure en trois parties arrondies, & à-peu-près égales.
Fruits. Quatre semences arrondies dans un calice renflé par le haut.
Feuilles. En forme de lame, entières. La lavande à larges feuilles n’est qu’une variété de celle-ci.
Racine. Ligneuse, fibreuse.
Port. Petit arbrisseau qui varie beaucoup pour sa hauteur, suivant les climats, le sol & la culture. Ses tiges s’élèvent ordinairement de quinze a dix-huit pouces, elles sont quadrangulaires. Les feuilles florales sont plus courtes que les calices, qui sont rougeâtres. Les feuilles des tiges sont adhérentes & sans pétiole, elles sont opposées ; les fleurs naissent au sommet des tiges, elles sont disposées par anneaux & en manière d’épi.
Lieu. Très-commune dans les terres incultes des provinces méridionales, fleurit en juin & juillet.
Propriétés. Les fleurs ont une odeur agréable & une saveur amère. Les fleurs & les feuilles sont cordiales, céphaliques, emménagogues, masticatoires, sternutatoires, carminatives ; elles échauffent, altèrent, constipent & augmentent sensible-
