Vasco de Gama eut pour alliés naturels des chrétiens « thomistes », descendants d’Hindous convertis dans les premiers siècles de la propagande « nazaréenne » ; puis, dans ses croisières de port en port, il engagea, comme pilote et comme espion, un juif polonais qui jargonnait l’italien : des marchands de Venise, devanciers des Portugais, avaient été ses éducateurs.
A l’entrée du golfe Persique, S indique la position de Siraf, K l’ile de Kaï, et B. A. Bender-Abbas. (Voir page 206, au chapitre précédent.)
Du reste, en Inde comme dans la Méditerranée, la lutte commerciale continuait entre peuples chrétiens : Lisbonne se mit à l’œuvre pour couper le trafic de Venise, desservi par les navigateurs arabes ; les guerres, assauts, surprises, batailles et bombardements qui se succédèrent entre les nouveaux-venus et divers souverains du littoral hindou ne furent en réalité que des épisodes de la lutte engagée