tion. L’Église profite toujours de la croyance ferme des générations du moyen âge à la fondation de la papauté par saint Pierre, à la succession régulière des souverains pontifes, à l’hommage de sujétion adressé au pape par Constantin, à la cession du territoire de Ravenne et d’autres vastes domaines, en Italie et ailleurs, faite au pouvoir temporel de l’Église par divers conquérants et potentats : elle profite encore de la croyance au quelques lignes interpolées dans Flavius Josèphe, rattachant Jésus à l’histoire.
Maints hérétiques furent brûlés pour avoir émis des doutes sur la valeur de ces affirmations, soutenues avec plus d’âpreté même que les dogmes de la religion. L’historien ne les avance plus, mais le fidèle les croit encore. C’est ainsi que, dans maint édifice, tout un échafaudage de fer se cache dans l’épaisseur des colonnes