tyrans ou ſatellites, qui s’apprêtent à ſe ſaiſir de la perſonne du Sauveur, s’étant chacun entreparlé par monoſyllabes, Dragon l’un d’entre eux dit à Malchus ſon compagnon :
Qui voudroit fonder vng convent
Voicy freres de la grant Ordre. »
L. 10 : Fredon, fredondille. Ms. : Fredan, fredanguille.
L. 17 : Suppoſe. Ms. : Preſupoſe.
Page 110, l. 8 : Du doigt. Ms. : Des doigs.
Page 112, l. 31 : Les proiettez. Ms. : La poulcez.
Page 114, l. 13 : Sainct gris. Ms. : Sainct Bon.
L. 17 : Ferraille. Ms. : Freraille.
L. 19 : N’ont que leur vie en ce monde. Voyez t. II, p. 113, l. 25.
L. dernière : Et grans Princes ? Le manuscrit ajoute : « d’aduantaige. Ma foy, ie m’anuye beaulcoup icy.
« Allons chaſcun, diſt Panurge, a ſon affection, mais ſi vne foys ie ſuys marié à mon ſouhait, ie feray encores vne nouuelle moynerye. Ie n’entendz mye de moynes moynez ; ilz ſont moynes moynans & ie les nourriray freres tenps ou bien freres nariorie (?) parfaictz. Ilz n’yront pas ſi toſt que ſes gallandz fredons icy. »
Page 115, l. 7 : Mois de ruffiennerie. Ms. : Roy des Ruffienneries. Burgaud des Marets signale, non sans raison, ce chapitre comme une sorte de développement du 29e du liv. IV (t. II, p. 371-373)
L. 11 : Referrer. Ms. : Refformer.
L. 14 : Sauatte. Ms. : Sonate.
Page 116, l. 15 : Le Curé de Iambet. Ms. : Le feu curé de Iouuert. Rabelais a résigné la cure de Jambet le 9 janvier 1552. (Voy. plus loin, p. 419.) On voit qu’on parle de lui ici « à la troisième personne, et comme d’un homme mort, » ainsi que le remarque Burgaud des Marets. Il est vrai qu’à la rigueur il pourrait être question d’un prédécesseur de Rabelais et non de lui-même.