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V* LIVRE, T, III, P. LO2-IO5. 333

termes de musique : mineurs^ femi-bref s ^ crochus (cro- ches) quinte^ etc. » (Burgaud des Marets)

Page 103, 1. 3 : FaniouJLe. Ms. : Canettes.

L. 10 : ILles faifoit. « Faut-il lire ils les fj.if oient ? » dit Burgaud. C’est l’avis de M. X. de Montaiglon qui, reproduisant le manuscrit où le texte est le même que dans les imprimés, met : « Il [z] les faifoi^en^t. » Mais cette correction est inutile : le verbe se rapporte, non aux frères Fredons, mais à leur fondateur Benius. Le sujet est, il est vrai, un peu éloigné ; mais, en met- tant le verbe au pluriel, on rend le passage incom- préhensible.

L. 27 : Qjiant c’ejl qu’elles. Ainsi 1564 et 1565, Ms. : Quiind elles.

L. 29 : Chareté. Ms. : Charité.

L. 29 : De peche^ grande multitude. Allusion aux pa- roles de saint Pierre. (Epitres^ I, iv, 8)

Page 104, 1. i^ -.Lors que ferait. Ms. : Lors tenu fe- rait que.

L. 23 : Diuife Pontiale. Voyez ci-dessus, p. 115, note sur la 1. 15 de la p. 72.

L. 26 : Efmoutiff oient. Ms. : Efmutijf oient.

L. 29 : Copieufement. Ms. : Piteufement.

Page 105, 1. 12 : Ouide en fes Fajies. YoyqzYiv, V^ V. 673, le passage qui commence ainsi :

Est aqua Mercurii portae vicina Capenx, \

L. 13 : Comme. Il y a ici un mot passé que le ma- nuscrit remplace par un blanc.

L. 21 : Qu’ils ne chantaient que des aureilles. M’"'^ de Sévigné s’est rappelé cette locution (Noël, 1675) <t : La bonne princefTe alla à fon prêche ; je les entendois tous qui chantoient des oreilles, car je n’ai jamais en- tendu des tons comme ceux-là. » On lit dans l’édition des Grands écrivains à cette occasion : « Il est dit dans une note de Perrin que chanter des oreilles est une expression de Panurge. Nous ne l’avons pas trouvée dans Rabelais. »