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tiers livre, t. ii, p. 47-53.

L. 27 : Summum… braguetis. « Le souverain bien dans les braies et braguettes. »

Page 48, l. 6 : Chiahrena des pucelles. Voyez ci-dessus, p. 182, la note sur la l. 10 de la p. 248.

Page 49, l. 1 : Comment Panurge se conseille à Pantagruel. Parmi les ouvrages qui ont fourni à Rabelais des matériaux et des arguments pour ce chapitre et ceux qui suivent, on a cité avec raison le traité de Tiraqueau, De legibus connubialibus (1513) et la réponse qu’y fit Bouchard qui se déclara l’avocat des femmes dans son Τῆς γυναιϰείας φύτλης, id est Feminei sexus apologia (1522). Rabelais s’est encore inspiré du troisième sermon de Raulin, De viduitate, et probablement de beaucoup d’autres écrits théologiques et juridiques, qui n’avaient pas alors la gravité que de telles matières nous paraissent aujourd’hui comporter. Les imitations sont nombreuses aussi ; nous nous contenterons de rappeler le Propos de marier Eutrapel (Noel du Fail, t. ii, p. 231-261) et Le Mariage forcé de Molière. Il faut remarquer que le premier mot de la réponse de Pantagruel fait toujours écho avec le dernier de la demande de Panurge. Cette disposition produit un effet comique en nous montrant l’assentiment absolu de Pantagruel, qui ne cherche même pas sa réponse et s’empare du mot qu’il vient d’entendre.

Page 50, l. 1 : Veh soli. « Malheur à l’homme seul ! » (Ecclésiaste, iv, 10)

L. 9 : Vn poinct qui trop me poingt. Me pique. Jeu de mots.

L. 11 : La sentence de Senecque. « Ab alio exspectes alteri quod feceris. » Elle est de Publius Syrus ; mais Sénèque la cite dans sa 94e Épitre.

Page 51, l. 16 : Là où n’est femme… « Ubi non est mulier ingemiscit egens. » (Ecclésiaste, XXXVI, 27)

L. 33 : Mon nom & armes perpetuer. « En demeurant comme ie suis, ie laisse périr dans le Monde la Race des Sganarelles. » (Molière, Le Mariage forcé, sc. i)

Page 53, l. 2 : Des sors Homeriques & Virgilianes. Ra-