… Pour finable remiſe,
On vous donra du vent de la chemiſe.
Du Fail (t. II, p. 249) parle assez longuement, mais en termes peu intelligibles de « ce terrible & exorbitant vent de la chemiſe, duquel vous autres mariez faictes tant de cas. »
L. 25 : Hon, que ie ne ſuis roy de France pour quatre vingtz ou cent ans.
Ha ! que ne ſuis-ie Roy pour cent ou ſix vingts ans !
L. 34 : Il n’y a plus de mouſt. C’est-à-dire de sauce pour le cochon. Nous trouverons plus loin dans un menu (liv. IV, chap. LIX, t. II, p. 478) des « cochons au mouſt. » Cette exclamation : « Il n’y a plus de mouſt » éveille chez le moine une idée libre. Il la complète par cette phrase latine : Germinauit radix Ieſſe, « la racine de Jeſſé a germé, » qui fait allusion à ce passage d’Isaïe (chap. XI, v. 1) : « Et egredietur virga de radice Jeſſæ, et flos de radice ascendet. »
Il faut remarquer que Jessé était l’équivalent de J’ai soif suivant la prononciation populaire d’alors. Dans la Farce de Pernet (Ancien théâtre françois, t. II, p. 366) un ignorant à qui on apprend à lire et à qui on dit b comprend bois et répond :
Ie ne puis boire ſi ſouuent.
Le professeur continue et dit c, l’élève comprend soif, et reprend :
Et i’ay le dyable ſi i’ay ſoif !
Dans une autre pièce (Farce d’vn qui ſe fait examiner pour eſtre prebſtre. — Ancien théâtre françois, t. II,