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TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE

diamètre du soleil pris aussi dans le sens vertical, et qui se croisent avant de passer par l’ouverture faite au volet ; de plus, soient mh, fi les rayons rompus, hp, iu les rayons émergens, et pu la longueur de l’image peinte sur le mur.

Nous avons dit (675) que quand l’image est devenue stationnaire, les réfractions sont égales de part et d’autre. Cette limite se rapporte à un point t (fig. 99) situé à peu près au milieu de l’image, et qui répond au rayon yrst, dont la réfraction est moyenne entre celles de tous les autres rayons situés en dessus et en dessous, de manière que c’est le rayon émergent st qui est incliné sur ac, de la même quantité que le rayon incident yr sur bc, et que l’on regarde l’image comme stationnaire, quand le point t cesse de monter ou de descendre pendant les deux mouvemens contraires que l’on fait faire au prisme.

Or, dans l’hypothèse où tous les rayons seroient également réfrangibles, la réfraction en m seroit égale à celle en i, et la réfraction en f seroit égale à celle en h[1] ; d’où il suit que l’inclinaison des rayons émergens hp, iu, l’un sur l’autre, seroit la même que celle

  1. L’angle d’incidence ymq du rayon ym est un peu plus petit que l’angle d’incidence yrz du rayon moyen yr ; c’est une suite de ce que les perpendiculaires , zx sont parallèles entre elles, et de ce que ry converge vers my. Donc aussi l’angle de réfraction hmε est plus petit que srx ; donc mh diverge un peu à l’égard de rs ; donc mhd est plus grand que rsk, et phe plus grand que tsl. On prouvera, par un raisonnement semblable, que yfγ est plus grand que yrz, et ifr plus grand que srx ; d’où