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TABLE.
d’où résulte le principe d’unité imitative, et dés-lors celui des séparations établies entre tous les arts.
Paragr. VII. De l’unité et de la variété imitatives. Des fausses notions qui résultent du malentendu de ces mots.
Paragr. VIII. De la nature et de l’esprit des réunions qui ont lieu entre plusieurs arts concourant à un ouvrage commun, qu’on peut appeler d’assemblage.
Paragr. IX. Des moyens erronés par lesquels on détruit la vérité imitative de chaque art, en voulant la compléter ou l’accroître.
PREMIERE ERREUR DE L’ARTISTE.

Elle consiste à chercher au-delà de son art un surcroît de ressemblance imitative dans les ressources d’un autre art.
Paragr. X. Continuation du même sujet.
SECONDE ERREUR DE L’ARTISTES.

Elle consiste à chercher la vérité en-deçà des limites de chaque art, par en système de copie servile, qui enlève à l’imitation ou à l’image, cette partie fictive qui en fait l’essence et le caractère.
Paragr. XI. Qu’il faut reconnoître dans chaque art quelque chose de fictif quant à la vérité, et quelque chose d’incomplet quant à la ressemblance.
Paragr. XII. Que ce qu’il y a de fictif et d’incomplet dans chaque art, est précisément ce qui le constitue art, et devient le ressort même du plaisir de l’imitation.