objets qui ont des rapports les uns avec les autres ; harmonie dans la communauté ; principe des relations mutuelles entre tous les objets ; harmonie dans l’acquisition des connaissances.
Attention : effort de l’âme pour apprendre.
Talent : promptitude à apprendre ; bonne disposition naturelle ; vertu naturelle[1].
Facilité d’esprit : aptitude de l’âme à apprendre rapidement[2].
Jugement : décision souveraine concernant une chose controversée ; controverse légale esur ce qui est ou non injuste[3].
Légalité : obéissance aux lois honnêtes[4].
Joie : plaisir lié aux actions du sage[5].
Honneur : attribution de récompenses aux actions vertueuses ; dignité que confère la vertu ; manières nobles ; soin attentif que l’on prend de sa dignité.
Zèle : manifestation d’une volonté disposée à agir.
Bienveillance : bienfaisance volontaire[6] ; action de rendre le bien ; aide opportune.
Concorde : commune manière de voir entre gouvernants et gouvernés[7] sur la façon de commander et d’obéir.
État : groupement d’une multitude d’hommes qui ont tout ce qu’il faut pour vivre heureusement ; groupement d’une multitude régie par des lois.
414Prévoyance : dispositions prises en vue d’événements futurs.
Délibération : examen sur la façon de tourner à profit certains événements futurs.
Victoire : supériorité dans le combat.
- ↑ Cf. la définition stoïcienne : εὐφυΐαν μὲν εἶναι κοινῶς ἐκ φύσεως ἢ ἐκ κατασκευῆς οἰκείαν πρὸς ἀρετήν, ἢ ἕξιν καθ’ ἢν εὐανάληπτοι ἀρετῆς εἰσί τινες (V. Α. III, 366).
- ↑ Cf. Platon, Charmide, 159 e.
- ↑ Aristote, Pol. Ε, 10, 1134 a, 31 : ἡ γὰρ δίκη κρίσις τοῦ δικαίου καὶ τοῦ ἀδίκου.
- ↑ Notion attribuée à Platon par Diogène-Laërce, III, 103.
- ↑ Définition littéralement stoïcienne (V. A. III, 432).
- ↑ Les Stoïciens insistaient sur cette notion de volontaire dans l’acte de bienfaisance. Voir Sénèque, à propos de Cléanthe (V. A. I, 579).
- ↑ Emprunté à Platon, Républ. IV, 433 c.