g s’articule comme k mais est sonore, non aspiré, et se prononce avec une tension moindre.
g se rencontre dans les mêmes conditions que k.
Une variété intermédiaire entre g et gʹ, et qu’on pourrait noter gʺ, se rencontre devant rʹ, lʹ, nʹ.
gɑlər (galar) « maladie » ; gɑ̃n (gan) « sans » ; gɑ꞉rʹi꞉ (gáiridhe) « rire » ; gɔb ou go̤b (gob) « bec » ; gʌrtʹ (guirt) « salé » ; gᴜ꞉nə (gúna) « robe » ; gʷᴇ̈꞉h (gaoth) « vent » ; gʷɪ꞉ (guidhe) « prier » ; glᴜ꞉n (glún) « genou » ; glɑs (glas) « gris-vert » ; grɑ꞉ⁱnʹ (gráin) « haine, dégoût » ; gnɑ̃꞉həχ, gnɑ̃꞉χ (gnáthach) « usuel » ; ə nɑ꞉r gʷɪnʹɩ (i n‑ár gcoinne) « contre nous » ; ɛr ə glöh (ar an gcloich) « sur la pierre » bʹì꞉arləgər (béarlagar) « parler incompréhensible » ; bəgɑ꞉ʃtʹɩ (bagáiste) « bagage ».
ɑgəs (agus) « et » ; fʹαrəgəχ (feargach) « colérique » ; lörʹɩgʹɩmʹ (loirgim) « je cherche » ; ro꞉gʷɩrʹɩ (rógaire) « coquin ».
bɔg (bog) « moux, doux » ; ɛg (ag) « à » ; kɔləg (colg) « pointe » d’où « rage » ; klɔg (clog) « pendule » ; o꞉g (óg) « jeune ».
§ 39. Exemples de gʺ :
gʺrʹaᴜn (greann) « affection » ; gʺrʹëimʹ (greim) « prise » ; gʺrʹαs (greas) « quantité, ce que l’on peut faire, prendre, etc., en une fois » ; gʺlʹe꞉ (glé) « beau, brillant » ; gʺlʹïmaꞏχ (gliomach) « langouste » ; gʺnʹe꞉ (gné) « éclat » ; gʺnʹĩ꞉ᵊv (gníomh) « action ».
Tous mots que nous transcrivons ordinairement avec g : grʹaᴜn, etc.
Pour ǥ là où l’on a d’ordinaire g, cf. § 66.
g̬ est une forme assourdie de g, qui n’apparaît qu’après s et, par ailleurs, dans les mêmes conditions que g.
sg̬ədɑ̃꞉n (scadán) « hareng » ; sg̬ʷɪ꞉lʹɩmʹ (scaoilim) « je délie » ; sg̬o꞉rnəχ (scórnach) « gorge » ; sg̬rɑ꞉bɑ̃꞉n (scrábán) « objet grossier, camelote » ; sg̬lɑ꞉vʷɪ꞉ᵊχt (sclábhuidheacht) « peiner cruellement ».