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HISTOIRE DE FRANCE

apud Carolum imperatorem habitus loci, ne forte aliquid sinistri contra imperatorem moliretur. »


150 — page 276Le palais impérial eut sa réforme…

Astronom., c. xxi : « Moverat ejus animum jamdudum, quanquam naturâ mitissimum, illud quod a sororibus illius in contubernio exercebatur paterno ; quo solo domus paterna inurebatur nævo… Misit… qui… aliquos stupri immanitate et superbiæ fastu, reos majestatis caute ad adventum usque suum adservarent. » — C. xxiii : « Omnem cœtum femineum, qui permaximus erat, palatio excludi judicavit præter paucissimas. Sororum autem quæque in sua, quæ a patre acceperat, concessit. »


151 — page 276Roi d’Aquitaine, il s’était réduit à une telle pauvreté…

Astronom., c. vii. — « Le roi Louis donna bientôt une preuve de sa sagesse, et fit voir la tendresse de miséricorde qui lui était naturelle. Il régla qu’il passerait les hivers dans quatre lieux différents ; après trois ans écoulés, un nouveau séjour devait le recevoir pour le quatrième hiver ; ces habitations étaient : Doué, Chasseneuil, Audiac et Ébreuil. Ainsi chacune, quand son tour revenait, pouvait suffire à la dépense du service royal. Après cette sage disposition, il défendit qu’à l’avenir on exigeât du peuple les approvisionnements militaires, qu’on appelle vulgairement foderum. Les gens de guerre furent mécontents ; mais cet homme de miséricorde, considérant et la misère de ceux qui payaient cette taxe, et la cruauté de ceux qui la percevaient, et la perdition des uns et des autres, aima mieux entretenir ses hommes sur son bien que de laisser subsister un impôt si dur pour ses sujets. À la même époque, sa libéralité déchargea les Albigeois d’une contribution de vin et de blé… Tout cela plut tellement, dit-on, au roi son père, qu’à son exemple il supprima en France l’impôt des approvisionnements militaires, et ordonna encore beaucoup d’autres réformes, félicitant son fils de ses heureux progrès. » — Voy. aussi Thegan, De gestis, etc.


152 — page 276Empereur, il rendit aux Saxons le droit de succéder…

Astronom., c. xxiv. « Saxonibus atque Frisonibus jus paternæ hæreditatis, quod sub patre ob perfidiam legaliter perdiderant, imperatoriâ restituit clementiâ… Post hæc easdem gentes semper sibi devotissimas habuit. »