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QUELQUES RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

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Moyens de transport.

Chemin de fer de Batoûm à Kouthaïs, Tiflis et Akstafa. Kaliaçka ou perekladnoï de Tiflis à Wladikavkaz.

De Tiflis à Djoulfa, kaliaçka ou perekladnoï — si l’on prend une kaliaçka, il faut toutefois payer une indemnité de retour de Djoulfa à Nakhitchévan.

Tout le reste du voyage ne peut se faire qu’à cheval.

La taxe du voyage en Tchapar dans l’Aderbeidjân est de 1 krân par cheval et par farsak.

De Djoulfa à Khoï, nous avons payé pour 8 chevaux de caravane 34 roubles — prix d’apothicaire. (Comme je l’ai dit, il vaut mieux aller directement de Nakhitchévan à Khoï.)

Dans notre premier projet, nous devions aller de Khosrâva à Ourmiah, Bachekaleh et Van, puis revenir à Khosrâva par Kotour. Guégou nous avait demandé, comme cuisinier et guide, 66 krâns pour cette excursion.

De Van à Môsoul, voir p. 281. En congédiant nos katerdjis à Djézireh nous avons donné à la bande deux livres turques de bakschîch.

Les zabtiés sont presqu’indispensables en voyage : ce sont eux qui vous procurent d’autorité le gîte de nuit ; en cas d’attaque de brigands, ils ne seraient, il est vrai, probablement d’aucune utilité ; mais ils servent généralement à écarter les brigands. Le pillage de la caravane d’un voyageur européen pourrait avoir pour les zabtiés de fâcheuses conséquences ; comme ils sont en général plus ou moins de compte à demi avec les brigands, ils ferment les yeux sur le pillage des caravanes marchandes et demandent en retour à leurs amis de laisser passer tranquillement les voyageurs qu’ils accompagnent.

La question de l’argent. — (Nous avions emporté des billets circulaires de la Société Générale). Avec une bonne lettre de crédit il est assez facile de se procurer de l’argent au Caucase[1] : mais les jours de fête étant nombreux, pour éviter des retards, la première chose à faire en arrivant dans une ville est d’aller à la banque.

En Perse les missionnaires nous ont négocié nos billets. Si l’on n’a pas recours à eux il est indispensable d’échanger ses billets contre des traites indigènes, dans une grande ville comme Tebriz.

À Van nous avons eu toute facilité (p. 280).

Généralement, en dehors des grandes villes le numéraire est fort rare et il est souvent très difficile de se faire changer des pièces d’or,

  1. Thielemann estime que, l’un dans l’autre, la dépense journalière d’un voyageur dans le Caucase est de 10 à 12 roubles-papier.