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brassemens. Sophie n’obéit pas ; les charmes qu’elle livre aux regards du masque sont aussitôt flagellés avec force ; leur albâtre se colore du rouge le plus vermeil. Courageuse comme la Cadière (8), Sophie demeure inébranlable : alors son persécuteur, décidé à jouir au moins des charmes qui lui sont abandonnés, pousse le dernier vêtement de Sophie jusque sur ses épaules, et, panché sur elle, va chercher son sein, en embrasse le contour, irrite et caresse le bouton ; tandis qu’esseyant de traverser le sentier le plus étroit, il l’entr’ouvre d’abord, en ressort ensuite, et fait jaillir, sans s’affaiblir, une rosée brûlante qui innonde le frontispice du sanctuaire où il n’a pu pénétrer. Il revient bientôt à des attaques nouvelles ; tout