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» Toutes les parties de ton habillement éparses présente à mon ardente imagination, celle de toi-même qu’elles recèlent. Cette coëffure légère que parent de grands cheveux blonds qu’elle feint de couvrir, cet heureux fichu contre lequel au moins une fois je n’aurai pas à murmurer ; ce deshabillé élégant et simple qui marque si bien le goût de celle qui le porte ; au devant deux légers contours : ô spectacle de volupté, la baleine cède à la force de l’impression ! empreintes délicieuses que je vous baise mille fois… Dieux ! Dieux que sera-ce quand !… ah, je crois déjà ce tendre cœur battre sous mon heureuse main, etc.

(8) La cadière, dévote d’un tempérament trés-érotique, avoit pour confesseur et pour amant le père Gérard tout brûlant de luxure : pour envelopper ses plaisirs d’un voile impénétrable, il avait persuadé à sa pénitente qu’après s’être purifiée par des fustigations, dont il se fit exécuteur, elle serait pénétrée par le saint esprit. En conséquence, il se retirait avec elle, couvrait ses yeux d’un bandeau, et la faisant