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Le Poëte, c’est Desforges, qui sous le nom de sa propre histoire vient de nous donner un recueil d’anecdotes et de tableaux, qui en font un ouvrage impérieusement nécessaire dans un boudoir. Quand à Faublas, ce joli roman de Louvet, il ne paraîtra point déplacé dans cette bibliographie de Cythère.

(2) Ce docteur espagnol, c’est Sanches, qui a écrit un vol. in-fo. sur le mariage : plus profond que Laretin, ce théologien lubrique a retracé toutes les scènes, les caprices que peuvent inventer le besoin, la desir de jouir et de varier au gré des erreurs les plus folles, un acte que trop d’uniformité rend insipide à une certaine époque de la vie. Ce docteur Sanches pour se défendre de la chaleur de son sujet, écrivait, ayant le derrière entièrement à nud sur le marbre ; son imagination active et enflammée malgré cette cruelle précaution ne lui fesait trouver toutes les attitudes, positions, manières, abberrations et écarts que peuvent enfanter les desirs effrénés d’une jouissance que les moyens ordinaires ne peu-