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426 | LE KORAN. |
- Ad et Pharaon, le peuple de Loth et les habitants de la forêt[1], le peuple de Tobba[2], tous ont traité leurs prophètes d’imposteurs, et ont mérité le châtiment dont nous les menacions.
- Sommes-nous donc fatigué par la première création, pour qu’ils soient dans le doute sur la création nouvelle de la résurrection ?
- Nous avons créé l’homme, et bons savons ce que son âme lui dit à l’oreille ; nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire.
- Lorsque les deux anges[3] chargés de recueillir les paroles de l’homme se mettent à les recueillir, l’un assis à sa droite, et l’autre à sa gauche,
- Il ne prononce aucune parole sans qu’il y ait un observateur tout prêt à la noter.
- L’étourdissement de la mort certaine le saisit. Voici le terme que tu voulais reculer.
- On sonne la trompette. Voici le jour promis.
- Toute âme s’y achemine, et avec elle un conducteur qui la pousse et un témoin.
- Tu vivais dans l’insouciance de ce jour, lui dira-t-on. Nous avons ôté le voile qui te couvrait les yeux. Aujourd’hui ta vue est perçante.
- Celui qui l’accompagne[4] lui dira : Voilà ce que j’ai préparé contre toi.
- Jetez dans l’enfer tout infidèle endurci,
- Qui s’opposait au bien, violait les lois et doutait ;
- Qui plaçait à côté de Dieu d’autres dieux. Précipitez-le dans le tourment affreux.
- Celui qui l’accompagne dira à Dieu : Seigneur, ce n’est pas moi qui l’ai séduit ; cet homme était dans une fausse route, bien éloignée de la vraie.
- — Ne disputez pas devant moi, dira Dieu : Je vous avais bien menacés avant ce jour-ci.
- Ma parole ne change pas, et je ne suis point l’oppresseur des hommes.
- Alors nous crierons à l’enfer : Es-tu rempli ? et il répondra : En avez-vous encore ?