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| CHAPITRE XV. | 207 |
- Nous en tirâmes vengeance ; nous anéantîmes ces deux cités ; elles servent d’exemple frappant aux hommes.
- Les habitants de Hedjr[1] ont traité d’imposteurs les apôtres qui furent envoyés vers eux.
- Nous leur avons fait voir nos signes ; mais ils s’en sont détournés.
- Ils taillaient des maisons dans les rochers, et se croyaient en sûreté.
- Une tempête les surprit au lever du matin.
- Leurs travaux ne leur servirent de rien.
- Nous avons crée les cieux et la terre et tout ce qui est entre eux pour la vérité, et non pas en vain. L’heure viendra. Toi, Mohammed ! Pardonne d’un beau pardon.
- Car ton Seigneur est le Créateur, le Savant.
- Déjà nous avons donné les sept versets qui doivent être répétés constamment[2], ainsi que le grand Koran.
- N’étends point tes regards sur les biens dont nous faisons jouir plusieurs des infidèles ; et ne t’afflige point à cause d’eux et incline ton aile sur les croyants[3].
- Dis-leur : Je suis l’Avertisseur incontestable.
- Nous punirons ceux qui divisent[4]
- Qui scindent le Koran en parties.
- Par ton Seigneur, ô Mohammed ! Nous les interrogerons
- Sur toutes leurs actions.
- Fais donc connaître ce que l’on t’a ordonné et éloigne-toi des idolâtres.
- Nous te suffisons contre ceux qui se moquent,
- Qui placent à côté de Dieu d’autres divinités. Ils apprendront la vérité.
- Nous savons que ton cœur se serre quand tu entends ce qu’ils disent.
- ↑ Voy. la note du titre de ce chapitre.
- ↑ Les sept versets du chap. I. On sait que la rédaction actuelle du Koran n’est pas la rédaction, primitive ; cependant ce passage, ainsi que le verset 16 du chap. XI, ferait supposer qu’une partie au moins du Koran était déjà en ordre du temps de Mahomet même et formait un ensemble.
- ↑ Sois doux et bienveillant pour eux.
- ↑ Ce mot est encore interprété par les commentateurs comme une allusion aux douze idolâtres qui, pour intimider les Mecquois et les empêcher de suivre Mahomet, avaient divisé entre eux les revenus, de la Mecque pendant la saison du pèlerinage.
