distique, qui ne donne pas une haute idée de son talent de poète :
Je suis le Prophète et non un menteur ;
Je suis le fils de ’Abd el-Mouttalib.
Mahomet, dans le Coran, condamne la poésie et repousse la qualification de poète, titre que certains affectaient de lui décerner, pour dénigrer sa mission. « Ce n’est qu’un poète », déclaraient des adversaires de l’Islam. C’est pour répondre à ces infidèles et à ces incroyants que le Prophète a écrit les versets suivants :
Nous ne lui[1] avons pas enseigné la poésie ; elle ne lui convient pas. Ce (Livre) n’est qu’un avertissement et une lecture[2] claire.
En vérité, c’est la parole d’un noble Apôtre.
Ce n’est pas la parole d’un poète.
On a cru retrouver quelques vers dans le texte du Coran[3]. Mahomet a pu parler en vers, dans