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se passe point d’année que je ne fasse le pèlerinage de saint Derrien.

— Eh bien ! la prochaine fois, informez-vous de Naïc Dénès, des Dénès de Kerdannou ?

— Et qu’est-ce que je lui dirai ?

— Voilà… vous lui direz de ma part…

Mon cœur éclatait. Dans un élan d’émotion dont je ne fus pas maître, je saisis la vieille aux épaules et la pressai sur ma poitrine.

— Vous lui direz que vous êtes la dernière femme qui ait été embrassée par son fils, par son fils Goulven !…

Et je la plantai là, tout effarée.


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