École (quai de l’).
C’était en 1290 la grande rue de l’École-Saint-Germain. Guillot, vers l’an 1300, l’appelle l’Escole ; ce quai a été redressé et élargi sous le règne de François Ier. Il fut restauré en vertu des lettres-patentes du 25 mars 1719. — Une décision ministérielle du 11 mai 1815, signée Carnot, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 17 m. En 1836, 37 et 38, l’administration a fait construire un nouveau parapet, niveler et planter ce quai, dont la moindre largeur a été portée à 27 m., en vertu d’une ordonnance royale du 22 août 1840. — Les constructions de 2 à 12 sont soumises un retranchement qui varie de 2 m. 10 c. à 3 m. 50 c. ; la maison no 14 doit avancer sur ses vestiges actuels, celle no 30 est alignée. Les nos 32 et 34 subiront un léger redressement. — Conduite d’eau entre les places des Trois-Maries et de l’École. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Écosse (rue d’).
Elle existait dès 1290. Au commencement du XIVe siècle on la nommait rue du Chaudron. Elle doit sa dénomination actuelle aux écoliers Écossais qui vinrent l’habiter, en raison de sa proximité de leur collège situé rue des Amandiers. — Une décision ministérielle du 13 juin 1807, signée Champagny, a fixé à 7 m. la largeur de cette voie publique. Les constructions riveraines sont soumises à un retranchement de 1 m. 70 c.
Écouffes (rue des).
Cette rue était presqu’entièrement bâtie vers l’année 1200. En 1233, on l’appelait de l’Écofle ; au XIVe siècle, de l’Escoufle, des Escoufles ; au XVIe siècle, des Escoffles, et depuis des Écouffes. Nous pensons que cette voie publique doit son nom à l’enseigne d’un Milan, qu’on appelait autrefois Escofles. — Une décision ministérielle du 8 prairial an VII, signée François de Neufchâteau, avait fixé la largeur de cette rue à 7 m. Cette largeur a été portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 16 août 1836. La maison no 1 est alignée ; les autres constructions du côté des numéros impairs sont soumises à un retranchement qui varie de 2 m. 50 c. à 3 m. 20 c. Les maisons nos 8 et 10 sont alignées ; le surplus de ce côté devra reculer de 1 m. 40 c. à 2 m. 30 c. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).
Écrivains (rue des).
L’emplacement occupé par cette rue s’appelait la Pierre-au-Lait en 1254. En 1439 on la trouve indiquée sous le nom de rue de la Pierre-au-Lait, dite des Écrivains. Ce dernier nom lui vient des écrivains qui s’établirent dans de petites échoppes, près de l’église Saint-Jacques-la-Boucherie. — Une décision ministérielle en date du 18 vendémiaire an VI, signée Letourneux, a fixé la moindre largeur de cette voie publique à 6 m. Les constructions du côté des numéros impairs ne sont pas soumises à retranchement. — Conduite d’eau entre les rues Marivaux et de la Vieille-Monnaie. — Éclairage au gaz (compe Française).
Écuries (cour et passage des Petites-).
Ils ont pris leur nom de la rue des Petites-Écuries (voir l’article suivant). Dans le principe on avait, en cet endroit, établi des ateliers pour la confection des carrosses et harnais à l’usage de la maison du roi Louis XVI. Cette cour n’avait alors que deux issues ; depuis 1819 il en existe une troisième dans la rue d’Enghien.
Écuries (rue des Petites-).
Ouverte en 1780, elle reçut la dénomination de rue des Petites-Écuries, parce qu’elle longeait les bâtiments des petites écuries du roi. — Une décision ministérielle du 18 thermidor an IX, signée Chaptal, a fixé la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. Les propriétés ci-après sont alignées ; partie du no 3, 11 bis, 21, 25, 29, 39, 41, 41 bis, 41 ter, 47, 49, 51 ; de 2 à 32 inclusivement, 38 et 38 bis. — Égout. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Française).
Écuries-d’Artois (rue des).
Partie comprise entre les rues d’Angoulême et Neuve-de-Berri. — En vertu des lettres-patentes du 4 avril 1778, S. A. R. Charles-Philippe, fils de France, comte d’Artois, avait été autorisé à ouvrir sur les terrains de