à MM. Lambin et Louis Guillaume. Sa largeur est de 12 m. L’ordonnance royale d’autorisation est du 2 février 1825, et a imposé à ces propriétaires les conditions suivantes : — de supporter les frais de premier établissement du pavage et de l’éclairage de la nouvelle rue ; — d’établir de chaque côté des trottoirs de 1 m. 50 c. de largeur, ce qui laissera une largeur de 9 m. à la chaussée réservée aux voitures ; — de se conformer aux lois et règlements sur la voirie de Paris, etc… — Cette ordonnance fut immédiatement exécutée, et la rue nouvelle reçut, en vertu d’une décision ministérielle du 16 août 1825, la dénomination de rue du Delta, afin de rappeler l’emplacement sur lequel ce percement a été effectué. (Le jardin du Delta était un établissement où l’on donnait des fêtes dans le genre de celles qui eurent tant de vogue au jardin de Tivoli.)
Delta (rue Neuve du).
Cette rue, qui n’est pas reconnue voie publique, a été ouverte en 1839 sur des terrains appartenant au sieur Poirier.
Delta-La-Fayette (rue du).
Cette voie publique a été ouverte en 1827, sur les terrains appartenant à MM. André et Cottier. L’ordonnance royale qui autorise ce percement est à la date du 31 janvier 1827. (Voyez Abattoir, rue de l’). Sa largeur est de 12 m. Elle se prolonge comme impasse dans la rue des Magasins, sur une longueur de 26 m. On a donné à cette rue le nom du Delta, parce qu’il existe à son débouché, dans la rue du Nord, une petite place ayant la forme d’un Δ (delta). — Éclairage au gaz (compe Française).
Denis (barrière Saint-).
Elle est décorée d’un bâtiment à quatre façades, d’un attique et d’un couronnement. (Voir l’article Barrières).
Denis (boulevart Saint-).
L’établissement et la plantation de ce boulevart ont été ordonnés par lettres-patentes du mois de juillet 1676. — Une décision ministérielle, du 28 messidor an X, signée Chaptal, détermina l’alignement de ce boulevart. La largeur de la chaussée est de 18 m. — En 1826 on a exécuté de grands travaux de nivellement. — Une ordonnance royale du 6 mai 1836 a fixé définitivement pour cette voie publique un nouvel alignement d’après lequel les constructions du côté gauche sont alignées à l’exception de celle qui forme l’encoignure de la rue Saint-Martin. Les maisons situées sur le côté opposé sont soumises à un retranchement considérable. Elles dépendaient de la rue Neuve-d’Orléans qui, plus basse que le boulevart, en était séparée par un mur de soutènement. Cette rue existait dès le XVIe siècle. Lors du nivellement le mur fut détruit, et l’on réunit la rue Neuve-d’Orléans au boulevart Saint-Denis. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Française).
Denis (chemin de ronde de la barrière Saint-).
Voir l’article Chemins de ronde.
Denis (passage Saint-).
Ce passage n’est point tracé sur le plan de Verniquet. Il doit sa dénomination à la rue Saint-Denis, dont il est voisin.
Denis (porte Saint-).
Sous le règne de Louis XIV, la France offrait un magnifique spectacle : ses poètes, ses artistes, ses généraux remplissaient l’Europe. À ces époques de grandeur où la sève est si puissante, parfois il arrive qu’un double génie rayonne au front de quelques privilégiés qui tracent pour l’honneur de leur patrie un double sillon de gloire. François Blondel fut un de ces élus. Sa bravoure chevaleresque, ses talents militaires l’élevèrent au rang de maréchal des camps et armées du roi ; son chef-d’œuvre de la porte Saint-Denis l’a placé parmi les plus grands artistes.
Nous parlerons à l’article de la rue Saint-Denis des portes qui furent successivement construites dans cette voie publique. En 1671, les prévôt des marchands et échevins décidèrent qu’on érigerait un arc de triomphe en mémoire des glorieux exploits de Louis XIV, dans