est de 67 m. — 2e arrondissement, quartier du Palais Royal.
C’était anciennement le cul-de-sac de la Corderie, on l’appelait aussi cul-de-sac Péronelle. — Un arrêt du conseil du 22 avril 1679, prescrivit l’élargissement de la partie comprise entre la rue Neuve-Saint-Roch et celle de la Sourdière. Par suite de l’établissement du marché et de la place qui l’entoure, ce cul-de-sac fut divisé en deux parties, dont l’une prit le nom de rue de la Corderie, et l’autre conserva le nom primitif. — Une ordonnance royale, à la date du 4 octobre 1826, a fixé la largeur de la rue de la Corderie à 10 m. La maison no 1 est seule soumise à retranchement. Bassin d’égout. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Cordiers (rue des).
Cette rue était bâtie presque entièrement en 1250. Le poète Guillot l’appelle rue des Cordiers. Elle doit sans doute cette dénomination à des cordiers qui vinrent l’habiter. — Une décision ministérielle à la date du 8 nivôse an XIII, signée Champagny, a fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. Les maisons nos 9 et 11 ne sont pas soumises à retranchement. — Portion d’égout du côté de la rue Saint-Jacques.
Cordonnerie (rue de la).
Les cordonniers habitaient au XIIIe siècle la rue des Fourreurs dite alors de la Cordouannerie. Vers 1295, les cordonniers cédèrent aux pelletiers la place qu’ils occupaient, pour venir occuper les environs de la halle, qui devenait alors le centre du commerce parisien. Le commissaire Delamare s’est trompé en fixant la construction de cette rue au XIIe siècle. Son origine ne remonte qu’à la fin du XIIIe. Le premier titre qui en fasse mention est tiré du Cartulaire de Saint-Magloire, et indique à l’année 1295 une maison sise en la rue Neuve-de-la-Cordouannerie. C’est par altération qu’on écrit aujourd’hui Cordonnerie ; le véritable nom est Cordouannerie, ainsi qu’on le disait autrefois ; parce que les premiers cuirs qu’on employa à la confection des chaussures étaient tirés de Cordoue et s’appelaient du Cordouan. Les statuts que les maîtres de la communauté des cordonniers présentèrent aux États-Généraux sous Charles IX, furent approuvés et confirmés par lettres-patentes données à Fontainebleau en 1573, registrées au parlement l’année suivante. Tous les maîtres, même les privilégiés qui vendaient leurs ouvrages aux halliers, étaient tenus de les marquer des deux premières lettres de leurs noms. Ils avaient la jouissance de dix-sept piliers, rue de la Tonnellerie, pour y vendre des souliers, seulement les jours de marché. Chaque maître ne pouvait avoir qu’une boutique, mais autant de compagnons que bon lui semblait. Les apprentis de Paris devaient être préférés aux étrangers. Tous les compagnons qui avaient été trois jours sans travailler étaient conduits dans les prisons du Châtelet. Celui qui quittait son maître pour s’établir ne pouvait prendre une boutique dans le même quartier. L’apprentissage était de quatre années, le brevet coûtait 30 livres et la maîtrise 578 livres. — Une décision ministérielle à la date du 25 messidor an X, signée Chaptal, a fixé la largeur de la rue de la Cordonnerie à 8 m. Les constructions du côté des numéros impairs devront reculer de 1 m. 70 c. ; celles du côté opposé ne sont pas soumises à retranchement. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Française).
Corneille (rue).
L’ouverture de cette rue sur l’emplacement de l’hôtel de Condé, a été autorisée par lettres-patentes du 10 août 1779, registrées au parlement le 7 septembre suivant, et sa largeur fixée à 30 pieds. Cependant elle ne fut exécutée que sur une largeur de 9 m. 70 c. Sa dénomination rappelle Pierre Corneille, né à Rouen le 6 juin 1606, mort doyen de l’Académie Française le 1er octobre 1684. Il est regardé comme le créateur de l’art dramatique en France. — Une décision ministérielle du 4 nivôse an IX, signée Chaptal, et une ordonnance royale à la date du 12 mai 1841, ont maintenu la largeur primitive de la rue Corneille. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Parisienne). (Voyez Odéon, théâtre de l’).
Cornes (rue des).
En 1789, c’était la rue de la Voie-Creuse ou des Cornes ; cette dernière dénomination avait été donnée à cette rue parce qu’elle était bordée par des murs de clôture faits avec des cornes de bœufs. Une décision ministérielle à la date du 23 germinal an IX, signée Chaptal, et une ordonnance royale à la date du 27 janvier 1837, ont fixé la largeur de cette voie publique à 10 m. Plusieurs constructions sont alignées.
Corroierie (rue de la).