continuellement mémoire de toi dans mes prières ;
4. Désirant, au souvenir de tes larmes, te voir, pour être rempli de joie ;
5. Rappelant en ma mémoire cette foi non feinte, qui est en toi, et qui a été premièrement dans ton aïeule Loïde, et dans ta mère Eunice, et qui, j’en ai la certitude, est aussi en toi.[1]
6. C’est pourquoi je t’engage à ranimer la grâce de Dieu, qui est en toi par l’imposition de mes mains.
7. Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de force, d’amour et de modération.[2]
8. Ne rougis donc point du témoignage de Noire Seigneur, ni de moi son captif ; mais prends part aux travaux de l’Evangile, selon la puissance de Dieu,[3]
9. Qui nous a délivrés, et nous a appelés par sa vocation sainte, non selon nos œuvres, mais selon son décret et la grâce qui nous a été donnée dans le Christ Jésus avant le commencement des siècles,[4]
10. Et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ qui a détruit la mort, et fait luire la vie et l’incorruptibilité par l’Evangile.[5]
11. C’est pourquoi j’ai été établi moi-même prédicateur, apôtre et maître des nations.[6]
12. Et c’est pour cela aussi que j’endure ces souffrances ; mais je n’en rougis point. Car je sais à qui je me suis confié, et je suis sûr qu’il est puissant pour garder mon dépôt jusqu’à ce jour.[7]
13. Prends pour modèle les saines paroles que tu as entendues de moi dans la foi et l’amour qui est en Jésus-Christ.
14. Conserve le précieux dépôt, par l’Esprit-Saint qui habite eu nous.
15. Tu sais que tous ceux qui sont en Asie m’ont abandonné ; de ce nombre sont Phigelle et Hermogène.[8]
16. Que le Seigneur répande sa miséricorde sur la maison d’Onésiphore, parce qu’il m’a souvent soulagé, et qui] n’a point rougi de mes chaînes ;[9]
17. Mais que, lorsqu’il est venu à Rome, il m’a cherché avec beaucoup de soin, et m’a trouvé.
18. Que le Seigneur lui donne de trouver miséricorde devant
- ↑ II Tim. 1,5 : Loïde était peut-être la mère d’Eunice. Nous savons par Actes des Apôtres, 16, 1, qu’Eunice était une Juive fidèle.
- ↑ II Tim. 1,7 : Voir Romains, 8, 15.
- ↑ II Tim. 1,8 : Du témoignage de Notre Seigneur ; c’est-à-dire qui doit être rendu à Notre-Seigneur, en le confessant hautement, en prêchant hardiment l’Evangile. Selon la puissance de Dieu ; selon la force, la puissance que tu recevras de Dieu. ― Moi son captif. Saint Paul écrit étant prisonnier à Rome et c’est Jésus-Christ, c’est sa cause, qui l’a mis et le tient dans les chaînes.
- ↑ II Tim. 1,9 : Voir Tite, 3, 5.
- ↑ II Tim. 1,10 : La mort, du corps et de l’âme, fruit du péché.
- ↑ II Tim. 1,11 : Voir1 Timothée, 2, 7.
- ↑ II Tim. 1,12 : Ce jour. Saint Paul désigne ainsi le jugement, où chacun recevra selon ses œuvres.
- ↑ II Tim. 1,15 : Ceux qui sont en Asie. Dans l’Asie proconsulaire. Voir Actes des Apôtres, 16, 6. Phigelle et Hermogène. On ne sait sur eux que ce qui est dit ici.
- ↑ II Tim. 1,16 : Voir2 Timothée, 4, 19. ― Onésiphore était un bon chrétien d’Ephèse. Le langage de saint Paul semble supposer qu’Onésiphore était déjà mort.