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section italienne à Saint-Imier. Je suis élu délégué aux Congrès de Verviers et de Gand par 22 sections de la Fédération jurassienne, 254. — Ce que sont devenus les meneurs de l’ex-Fédération romande à Genève, 254-255. — Les détenus de Santa Maria Capua Vetere se constituent en section de l’Internationale, 255-256. — Kropotkine, Montels, Brousse, Costa reçoivent des mandats pour les Congrès de Verviers et de Gand, 256. — Articles du Bulletin à la veille des deux Congrès, 256-257.

XIV.Le 9e Congrès de l’Internationale, à Verviers (6-8 septembre 1877), et le Congrès unirersel des socialistes à Gand (9-13 septembre 1877). — Le Congrès de Verviers (6-8 septembre) : liste des délégués ; admission dans l’Internationale de la Fédération française nouvellement constituée, d’un groupe de sections d’Allemagne, et de la Fédération de Montevideo ; vote relatif à la négligence du Conseil régional belge ; résolutions diverses : moyens de réaliser le plus vite possible l’action révolutionnaire socialiste ; nécessité d’étendre la révolution à tous les pays ; moyens de propagande pour l’Égypte ; déclaration de sympathie et de solidarité envers ceux qui ont été victimes de leur énergie révolutionnaire à Bénévent, à Saint-Pétersbourg, à Berne, et aux États-Unis ; décisions relatives aux six questions formant l’ordre du jour du Congrès de Gand. La Belgique est désignée comme siège du Bureau fédéral, la Suisse comme siège du prochain Congrès, 257-265. — Le Congrès de Gand (9-15 septembre) : réception des délégués le dimanche 9 ; liste des délégués, qui forment cinq groupes : Flamands (27), délégués de l’Internationale (11), Allemands (3), Anglais (2), divers (5). Sur deux questions, — propriété, politique, — deux doctrines se trouvent en présence : d’une part, communisme d’État et participation à la politique réformiste et parlementaire ; d’autre part, collectivisme fédéraliste et politique anti-gouvernementale. Sur l’organisation internationale des corps de métier, unanimité. Sur la question d’un pacte de solidarité à conclure entre les organisations représentées, neuf délégués déclarent ce pacte possible, onze le déclarent impossible, neuf s’abstiennent. Les représentants des organisations qui veulent participer à la politique parlementaire tiennent, le 13, une réunion particulière, et constituent un groupement international avec un bureau à Gand. Sur la proposition de De Paepe et la mienne, il est décidé, le 14, qu’un « Office de correspondance et de statistique des ouvriers socialistes », placé à Verviers, servira de lien entre le nouveau groupement et l’Internationale. Kropotkine a quitté le Congrès le 11, pour se réfugier à Londres, sur l’avis que des agents de la police russe ont reconnu sa présence à Gand. Une partie des délégués de l’Internationale passent par Verviers au retour, et y assistent à une réunion publique le 15 au soir, 260-279. —Appréciation de Marx sur le Congrès de Gand, 279-280.

XV.De la seconde quinzaine de septembre à la fin de 1877. — En Espagne : Constitution d’un nouveau groupement révolutionnaire, qui a pour organe la Revolucion popular, 280. — En Italie : L’Anarchia, de Covelli, publiée à Naples, puis à Florence, disparaît en octobre ; l’Internationale continue ses réunions malgré la police ; le procès des insurgés du Bénévent, qui devait avoir lieu en novembre, est renvoyé à février, 281-282. — En France : Agitation électorale ; manifeste de la Fédération française de l’Internationale ; un manifeste d’Hippolyte Buffenoir ; au 14 octobre, trois cent vingt républicains sont réélus, 282-283. — En Belgique : Grève des mineurs du bassin de Mons ; manifestation contre le roi à Gand (octobre), 283. — En Angleterre ; 10e Congrès annuel des Trade Unions, à Leicester (17-22 septembre), 283. — Élection de Liebknecht comme député à la Chambre saxonne (octobre) ; polémiques à ce sujet ; le Vorwärts continue sa propagande en faveur du sultan, 284. — En Russie : Commencement du procès des Cent quatre-vingt-treize (17 novembre) ; bruits relatifs à l’octroi d’une constitution, 285. — Ma situation matérielle en 1877 ; je me rends à Courtelary le 5 octobre pour y faire les 40 jours de prison auxquels j’avais été condamné à Berne le