comme Faust, et, comme lui, on l’a entouré de merveilles souvent imaginaires. Sa vie, qui n’est ainsi qu’un roman, a été traduite en français par Vigenère, un volume in-4o[1].
Eusèbe ne parle d’Apollonius de Tyane que comme d’un escamoteur. Leloyer dit que ce fut Simon le magicien qui lui enseigna la magie noire, et Ammien Marcellin le met au nombre des hommes qui ont été assistés d’un démon familier, comme Socrate, Numa et une foule d’autres. On sait peu de choses sur la fin d’Apollonius. Hiéroclès, qui, d’après les récits de Philostrate, voulait faire sa cour à Domitien en vantant ce faiseur de tours de passe-passe, eut le front de dire qu’il avait été enlevé au ciel, tandis que de plus avisés ont écrit qu’il avait été emporté par le diable dans un âge avancé.
Et il n’est pas le seul qui ait eu cette chance, quoique le vulgaire des philosophes n’y voie que du feu. On a dit aussi que, si Aurélien, qui venait de prendre Tyane en Cappadoce, et qui avait juré de la détruire, l’épargna cependant, c’est que le spectre d’Apollonius lui avait apparu et avait intercédé pour sa ville. — Le croira qui voudra.
Il y a eu des gens qui ont trouvé Apollonius vivant au douzième siècle. Voy. Artephius.
Apomazar. Des significations et événements des songes, selon la doctrine des Indiens, Perses et Égyptiens, par Apomazar. Vol. in-8o ; Paris, 1580. Fatras oublié, mais rare.
Apone. Voy. Pierre d’Apone.
- ↑ Voyez l’abrégé de cette vie dans les Légendes infernales.