Klinger (Frédéric-Maximilien de), militaire allemand, né à Francfort-sur-le-Mein en 1753, mort à Saint-Pétersbourg en 1831, auteur de quelques ouvrages]singuliers, entre autres : la Vie, les faits et gestes de Faust et sa Descente aux enfers, publié à Kœnigsberg, en 1819.
Knipperdolinck, l’un des associés de Jean de Leyde. Voyez ce mot.
Knox (Jean), apostat, écossais et l’un des plus féroces brigands de la réforme, né en 1505, mort en 1572. Il était chapelain d’Édouard VI et se fit chasser pour ses mœurs immondes. Il alla se redresser à Genève, revint dans son pays réformer en abattant les églises, en assommant les prêtres ; car il marchait suivi d’une bande. Il contribua par ses diatribes à la perte de Marie Stuart. Il s’occupait aussi de magie, et dans le procès qu’il dut subir sur cette accusation, on établit qu’il avait fait des évocations dans le cimetière de Saint-André, qu’il y avait fait paraître le diable sous une forme épouvantable, et que cette apparition terrible avait frappé son secrétaire, présent à cette scène, d’un tel effroi qu’il en était mort…
Kobal, démon perfide qui mord en riant, directeur général des farces de l’enfer, peu joyeuses sans doute ; patron des comédiens.
Kobold, esprit de la classe des lutins. « C’est un petit nain étrange, de forme rabougrie, avec des habits bariolés, un bonnet rouge sur la tête. Honoré par les valets, les servantes et les cuisinières de l’Allemagne, il leur rend de bons offices ; il étrille leurs chevaux, il lave la maison, tient la cuisine en bon ordre et veille à tout.
Kojozed. « Le lévrier du seigneur de Kojozed