critique, assez aimable aux œuvres de transition, implacable aux œuvres hardiment en avant, comme celles de J.-H. Rosny, dont nous devons répéter le nom d’autant plus que l’injustice est plus grande. Je vous serais donc reconnaissant tout à fait de publier cette addition à mon interwiew.
Veuillez agréer mes salutations les plus distinguées.
Vous avez publié, dans l’Écho de Paris du 28 de ce mois, un interview dans lequel M. Leconte de Lisle me traite avec une animosité si vive, que je serais tenté d’y découvrir les vestiges d’une vieille amitié. Je n’aurais pas pris garde à ces violences d’un poète épique, si la tournure n’en était singulièrement équivoque et, par endroits, tout à fait inintelligible à la plupart des lecteurs. En effet, M. Leconte de Lisle se plaint de ce que je l’ai « odieusement offensé », exprimant par là que mes articles sur quelques-uns de ses ouvrages n’ont point répondu à l’idée qu’il s’était formée lui-même de son mérite. Et ces termes « d’odieuse offense » lui semblent à peine suffisants pour exprimer le tort que