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LE MANUSCRIT DU RHIN.

dingen, l’un des derniers burgraves du xvie siècle, qui avait retourné les portraits de ses ancêtres la face contre la muraille, afin qu’ils ne vißent point la dégradation de leurs descendants. »

Victor Hugo a supprimé dans sa lettre le fait et le mot pour les transporter au premier acte des Burgraves :

hatto.

… Ces portraits ! mes aïeux ! qui les a retournés ?

magnus.

Je les ai retournés tous contre la muraille
Pour qu’ils ne puissent voir la honte de leurs fils.


LETTRE XXIII. — Mayence.

[Page 242.] « … Le gros clocher, cône large, trapu, ample à sa base, superbement chargé de trois riches diadèmes fleuronnés, … semble plutôt bâti avec des pierreries qu’avec des pierres… L’autre grosse tour, grave, simple, byzantine et gothique, qui lui fait face… »

Victor Hugo, Le Rhin, manuscrit, folio 167r (détail).


LETTRE XXIV. — Francfort-sur-le-Mein.

[Page 253.] « … Si j’avais su que faire d’un pauvre petit cochon de lait… je l’aurais acheté et sauvé… »

Le voyageur se reporte au milieu des siens lisant entre eux sa lettre, et il ajoute :

« N’est-ce pas, ma Dédé, que j’aurais bien fait ? »

Mlle  Dédé avait alors dix ans.