Page:Horace - Œuvres, trad. Leconte de Lisle, I.djvu/79

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
71
livre deuxième.


Vénus elle-même en rit, et les Nymphes ingénues en rient, et le cruel Cupido aussi, tout en aiguisant sans cesse ses flèches ardentes sur une pierre ensanglantée.

Ajoute ceci, que toute puberté ne croît que pour toi, que de nouveaux esclaves grandissent, sans que les premiers, toujours menacés, quittent le toit de leur maîtresse impie.

Les mères et les vieillards parcimonieux te redoutent pour leurs fils, et les vierges récemment mariées craignent que ton souffle n’attire leurs maris.


Ode IX. — À C. VALGIUS.


Les pluies ne tombent pas toujours des nuées dans les champs hérissés, ou les tempêtes ne