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odes.


Où le printemps est long, où Jupiter offre de tièdes hivers, où le coteau d’Aulon aimé d’un fertile Bacchus n’a rien à envier aux raisins de Falernum.

Ce lieu et ses heureuses collines te demandent avec moi ; là, tu arroseras un jour de tes larmes la cendre chaude d’un poëte ami.


Ode VII. — À POMPÉIUS VARUS.


Ô toi qui, comme moi, vis souvent approcher ta dernière heure, sous le commandement de Brutus, quelle destinée t’a rendu, de nouveau, citoyen, aux Dieux paternels et au ciel Italien,

Pompéius, le premier de mes compagnons, avec qui j’ai tant de fois abrégé les longs jours, à l’aide du vin, couronné et les cheveux luisants de malobathrum Syrien ?