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odes.

de Falernum, ni le parfum Achæménien, n’adoucissent la douleur ;

Pourquoi, excitant l’envie, bâtirais-je un magnifique atrium sur un nouveau modèle ? Pourquoi changerais-je ma vallée Sabine pour des richesses tourmentées ?


Ode II. — À LA JEUNESSE ROMAINE.


Que le robuste jeune homme, par une rude discipline, apprenne à subir sans se plaindre l’étroite pauvreté ; que, cavalier redoutable, il harcelle de sa lance les Parthes indomptés.

Qu’il vive toujours en plein air et au milieu des choses alarmantes. Que la femme du tyran ennemi, que la vierge fiancée, le regardant du haut des tours assiégées,