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DISPERSION ET ABSORPTION DE LA LUMIÈRE

Comme les sont des quantités très petites, peut être développé suivant leurs puissances croissantes en négligeant les termes qui sont de l’ordre de grandeur du cube des

sera donc un polynôme du second degré par rapport aux et ses coefficients seront des constantes si le cristal est homogène.

De plus sera homogène du second degré. En effet, comme n’est défini que par ses dérivées, il n’est déterminé qu’à une constante près, et nous pouvons annuler le terme de degré .

Dans l’état d’équilibre les sont nuls et aussi les forces ; les dérivées de doivent donc s’annuler en même temps que les par conséquent les termes de qui seraient du premier degré sont nuls.

Nous ferons sur l’ordre de grandeur des coefficients les mêmes hypothèses que dans le cas des milieux isotropes (§ 139), les termes en seront encore négligeables en général sauf pour certaines radiations très voisines des radiations absorbées, il restera

(3)
(4)

148. Nous allons considérer une onde plane dont la normale a pour cosinus directeurs

Soit l’exponentielle :

étant la période, et a pour partie réelle