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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

cond milieu il se réduira au déplacement dû à la seule vibration réfractée qui subsiste, puisque nous avons supposé le nicol orienté de façon à éteindre la seconde vibration réfractée.

Si donc nous construisons en un point du plan de séparation trois droites représentant en grandeur et direction la vibration réfractée, la vibration incidente et la vibration réfléchie, la première sera la somme géométrique des deux autres. Ces trois droites sont donc dans un même plan.

L’analyse de Mac-Cullagh montre que ce plan n’est autre que le plan polaire de la vibration réfractée.

224. Proposons-nous maintenant le problème suivant :

Connaissant en grandeur et direction la vibration incidente, construire la vibration réfléchie et les deux vibrations réfractées.

La construction de Huyghens nous permettra d’abord, connaissant le plan de l’onde incidente de construire les plans de l’onde réfléchie et des deux ondes réfractées ; nous connaîtrons également le rayon réfléchi et les deux rayons réfractés.

Nous en déduirons les directions des deux vibrations réfractées et puisque dans la théorie de Neumann la vibration réfractée doit être menée dans le plan de l’onde perpendiculairement au rayon (215).

Nous construisons ensuite les plans polaires des deux vibrations réfractées ; ces plans polaires couperont le plan de l’onde incidente suivant ces deux directions uniradiales.

Soit la vibration incidente donnée, nous la décomposerons, par la règle de parallélogramme en deux composantes et dirigées suivant ces deux directions uniradiales.

Le premier plan polaire qui passe par et coupera l’onde réfléchie suivant une droite Nous achevons le pa-