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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

trois plans de symétrie rectangulaires dans tout milieu anisotrope nous devrons toujours supposer la lumière homogène et nous négligerons ainsi les phénomènes dus à la dispersion, comme nous l’avons fait dans l’étude de la théorie de Fresnel, où les plans principaux de l’ellipsoïde d’élasticité n’étaient autres que les plans de symétrie optique.

Nous choisirons ces trois plans de symétrie comme plans de coordonnées. Par raison de symétrie, le premier membre de l’équation de l’ellipsoïde de polarisation ne doit pas changer quand on y fait et ou et ou enfin et Il en résulte que ne doit contenir que des termes de la forme suivante,

Le nombre de ces termes étant égal à 12, pourra contenir 12 coefficients numériques arbitraires et l’équation de l’ellipsoïde de polarisation sera de la forme

(1)

158. Conséquences de l’hypothèse des forces centrales. — Pour Cauchy toutes les forces sont centrales ; aussi, dans sa théorie de la double réfraction admet-il implicitement qu’il en est ainsi. Nous avons fait remarquer (17) que dans l’hypothèse des forces centrales, le nombre des coefficients